FLAMBEE DU CARBURANT.

Carburant : les prix devraient encore flamber.

mardi 15 juillet 2008,par Jean Bosco Nzosaba

La cascade d’envolées des prix du carburant reste imparable. Malgré la décision du gouvernement burundais, de revoir la structure des prix des produits pétroliers et de majorer le prix à la pompe, le blues est encore perceptible chez le cartel des pétroliers. Selon les observateurs, le prix de l’essence n’aurait pas suffisamment monté pour permettre aux pétroliers d’en importer encore pour longtemps. Une autre révision est attendue dans deux mois.

Et rien ne semble mettre fin à l’intempestive pénurie du mazout. Le prix du litre a été fixé à 1940 francs burundais. Un tarif inférieur au cours actuels de ce produit. D’où la persistance de la pénurie, consécutive au refus des pétroliers de dédouaner leur gasoil. « C’est le gouvernement burundais qui cause le blocage, car il exige que nous dédouanions le gasoil qui était en attente de dédouanement, selon l’ancienne structure des prix de carburant.

Or si nous suivons cette directive, le prix de revient d’un litre de gasoil monte jusqu’à 2050 FBu alors que le prix de vente du litre à la pompe est de 1940 FBu ; pour le moment, les importateurs des produits pétroliers sont donc dans l’impossibilité de dédouaner le gasoil qu’ils ont importé car ils ne peuvent pas continuer à travailler à perte  », explique Aimé Rwankineza, président de l’association des pétroliers au Burundi.

 

Copright © Observatoire de l'Action Gouvernementale (OAG)