CONFEDERATION NATIONALE DES CAFEICULTEURS.

Les caf ?iculteurs sont amers.

mardi 15 juillet 2008,par Jean Bosco Nzosaba

Le moral est en berne chez le million de caféiculteurs burundais. Les mielleuses promesses du président de la république Pierre Nkurunziza, n’auront duré que le temps d’une rosée.

Ou plutôt d’une campagne. Car conformément aux propos tenus par le président en mai 2007, les producteurs ont effectivement investis tous les maillons de la chaîne de production du café. Depuis la pépinière jusqu’à l’exportation. Ils se réjouissaient particulièrement de pouvoir s’impliquer, mais par courtier interposé, dans la vente de leur cher café. Mais c’est désormais du passé.

Car le 2ème vice-président de la république leur a demandé de libéraliser davantage le volet commercialisation. Comme le recommande la banque mondiale et le fonds monétaire international, bailleurs traditionnels du Burundi. Leur enthousiasme s’est aujourd’hui émoussé. Et l’américain Kenneth Mushinskie, leur courtier adulé, est curieusement déclaré persona non grata par le gouvernement.

Son contrat serait entouré de beaucoup d’irrégularités. Pourtant, l’année dernière, il avait bien servi d’intermédiaire entre les agriculteurs et les acheteurs. Jusqu’à pouvoir augmenter de 50% le prix au kilo du café cerise. C’est dans ces conditions que la Confédération Nationale des Associations des Caféiculteurs du Burundi (CENAC) a adressé, la semaine dernière, lettre au président de la République du Burundi pour lui présenter sa préoccupation face à la commercialisation du café.

 

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