LUTTE CONTRE LA CORRUPTION ET LES MALVERSATIONS ECONOMIQUES.

Malversations ?conomiques : l’OLUCOME fait les comptes.

jeudi 10 juillet 2008,par Jean Bosco Nzosaba

Le ver reste dans le fruit. En dépit de fermes promesses du gouvernement, de faire de la lutte contre la corruption et les malversations économiques son cheval de batail, le mal ne cesse de métastaser. Et à mi-parcours de son engagement pour l’année 2008, le bilan est toujours maigre. Seul un point en rapport avec le recensement de tous les fonctionnaires de l’Etat (pour ne pas continuer à payer les fictifs) se retrouve à l’actif du chapitre anti-corruption et malversations économiques. Pourtant, l’OLUCOME avait bien montré les grands dossiers de corruption et de malversation. Mais l’argent n’a pas encore été récupéré. C’est ainsi que dans une lettre adressée au président de la république, le 26 juin dernier, le président de cet Observatoire rappelle les dossiers qui ont porté un grand préjudice à la cassette de l’Etat : achat de six avions qui n’ont jamais volé (4millirads de francs burundais), vente illégale et irrégulière du jet présidentiel (Falcon 50, 4.6 milliards), affaire Luberski contre l’Etat du Burundi (3 milliards), affaire Interpétrol (32 milliards), dettes des pétroliers envers l’Etat du Burundi (10 milliards), dossier café-carburant (23.5 milliards), INSS-OSSOM (52 milliards) affaire Affimet (6 milliards), détournements des fonds publics par les diplomates accrédités à l’étranger (679 millions de francs burundais), dossier Ruzizi (1.4 milliard), effort de guerre, etc. Ce premier groupe de dossiers irréguliers totalise un montant de plus de 136 milliards de francs burundais.

 

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