Le rideau est tombé sur le 11ème sommet de l’Union Africaine à Charm El cheikh en Egypte. Le premier vice-président burundais Dr Yves Sahinguvu, qui y a pris part, est rentré le 2 juillet dernier. Bien que l’agenda a été éclipsé par la question zimbabwéenne, le thème de l’année a été analysé. Il concerne « la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement (OMD) en matière d’eau et d’assainissement  ».

A travers certains chiffres évoqués au cours du sommet, il apparaît clairement que l’Afrique devrait être à l’abri du déficit hydrique : Elle héberge en effet 9% des sources hydrauliques mondiales. 17 grands fleuves et 16 grands lacs. Mais là où le bât blesse, c’est au niveau de l’exploitation de cette eau.

Seuls six pays sur 54 que compte l’UA sont sur la bonne voie en ce qui concerne l’assainissement tandis que 24 pays sur 54 sont sur la bonne voie en ce qui concerne l’eau. C’est ainsi qu’il est impératif de financer les institutions d’eau et d’infrastructures, d’utiliser rationnellement l’eau souterraine et l’eau des pluies. Les chefs d’Etat et de gouvernements de l’UA ont décidé d’envoyer une délégation au Japon où se réunissent les représentants du G8 parce qu’ils avaient promis de financer les OMD.