« Savoir pou prévoir afin d’agir  ». C’est sur base de cette fameuse réflexion d’Auguste Compte (philosophe français), que le Service National de Renseignement entend se réformer. Afin d’être à la hauteur des attentes des citoyens, dans un contexte mouvant de démocratisation. Ce service est en voie de réforme. C’est ainsi qu’il a bénéficié d’un financement du Fond fiduciaire de consolidation de la paix dans le cadre du projet « Appui pour un service national de renseignement respectueux de l’Etat de droit ».

La professionnalisation des corps de défense et de sécurité cadre aussi avec le Plan Prioritaire pour la Consolidation de la Paix au Burundi. Il s’agit donc de permettre au Service National de Renseignement (SNR), d’assumer correctement son rôle et ses responsabilités vis-à-vis de la sécurité des institutions de l’Etat, des personnes et de leurs biens. Cela dans le respect strict de l’Etat de droit.

Selon Pierre Claver Mbonimpa, président de l’association des droits de l’homme et des personnes détenues (Aprodh), ce service national de renseignement doit être réformé et discipliné, afin que son image auprès de la population ne soit pas toujours liée à la torture ou à d’autres formes de séquestration.