CODE ELECTORAL.

Rejet massif de l’id ?e des listes bloqu ?es.

lundi 23 juin 2008,par Jean Bosco Nzosaba

Organisés simultanément dans plusieurs provinces du pays, les débats sur la décentralisation lève un coin de voile sur la désillusion des administrés vis-à-vis de la performance des élus locaux, en l’occurrence les conseillers communaux. Et cette déception est mêlée d’une certaine frustration liée au fait que ces élus qui cafouillent n’ont pas de compte à rendre à leurs électeurs. Ils se croient simplement redevables envers ceux qui, par amitié ou complicité, les ont glissés sur la liste des candidats.

Une liste bloquée. C’est précisément celle-là qui est combattue, comme cela transparaît dans les échanges sur les vertus de la décentralisation. En province de Muramvya (centre ouest), les participants cachent mal leur raz le bol. Ils indiquent que la reprise de la formule des listes bloquées risquerait de constituer une entrave à la décentralisation.

« La manière dont les organes élus au niveau communal ont été mis en place à travers la formule de listes bloquées, met un frein à l’obligation de rendre compte aux collectivités locales censées être les bénéficiaires de la politique de décentralisation  », fait remarquer un des participants, avant d’ajouter qu’à la faveur des manœuvres clientélistes, des incompétents se sont glissés dans la constitution des listes bloquées des candidats aux conseillers communaux en 2005. C’est pour cela que ces élus ont tendance à mépriser l’électorat potentiel.

 

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