Les débats sur la décentralisation renvoient, de fil en aiguille, au quid d’une loi électorale qui convient pour la population. C’était, en tout cas, l’une des questions récurrentes, à l’occasion d’un atelier sur la décentralisation, récemment organisé à l’intention de la population des différentes communes de Cibitoke (nord-ouest).

Après avoir glissé sur quelques impératifs liés à la décentralisation, en l’occurrence une réorganisation juridique et socio-économique des communes, les participants ont essentiellement insisté sur les élections. Pour recommander l’abolition des listes bloquées. Lors des prochaines élections. Afin de permettre à chacun de voter pour les candidats de son choix. C’est dans ces conditions que la population aura des leaders compétents et intègres qui ne vendent pas que leur militantisme exagéré.

De tels avis provenaient quasiment de tous les participants. Qu’ils soient représentants de l’administration territoriale, de la société civile, des confessions religieuses ou des partis politiques. Les participants reconnaissent aussi la pertinence du projet « décentralisation  ». Mais ils proposent aussi des préalables, liés notamment à la sensibilisation de la population sur le bien-fondé de la perception des taxes, l’amélioration du système de perception des taxes, la réhabilitation et la construction des locaux communaux ainsi que l’équipement de ces derniers.