GOUVERNANCE.

Renforcement des capacit ?s des chefs de cabinets minist ?riels.

mercredi 11 juin 2008,par Jean Bosco Nzosaba

Responsables de l’organisation du travail et de la gestion des ressources humaines, matérielles et financières de leurs cabinets respectifs, les chefs de cabinets restent des adjuvants privilégiés des ministres. C’est ainsi qu’ils doivent balayer large pour avoir une vue d’ensemble sur tous les dossiers, afin d’en rendre compte, en temps réel, au ministre. C’est dans le souci de les aider à améliorer leurs capacités de leadership et de management qu’il s’organise, du 10 au 12 juin, une formation qui leur est destinée.

Selon Martin Nivyabandi, ministre à la présidence chargé de la Bonne gouvernance, de la Privatisation, de l’Inspection générale de l’Etat et de l’Administration locale, les chefs de cabinets jouent les intermédiaires entre leurs ministres et le personnel, et entre les ministres et les tiers. Ils doivent aussi veiller à la bonne exécution de la politique sectorielle. « Il est l’œil et l’oreille de son patron et doit par conséquent faire preuve d’une capacité d’organisation et de communication hors du commun et cette formation vient à point nommé puisque le gouvernement affirme haut et fort qu’il veut mettre en avant la politique de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption .

Cette dernière passe, en l’occurrence, par l’application optimale des lois et règlements en vigueur dans le pays, mais également par des innovations audacieuses dans le sens d’une recherche de nouveaux outils légaux et réglementaires de nature à améliorer les conditions de vie de la population, à augmenter la participation de cette dernière à la conduite des affaires de son pays, à assurer une meilleure répartition des ressources nationales et à accéder en toute justice aux services publics sans le moindre souci de corruption.  » a explique le ministre Martin Nivyabandi, à l’ouverture de ce séminaire. Le séminaire est conjointement organisé par Chemonics et USAID. Les chefs de cabinets devraient donc, au bout de la formation, accroître leur capacité opérationnelle pour mettre en œuvre les politiques, intégrer les techniques de communication dans leurs prestations, améliorer la planification, l’organisation et le contrôle du travail quotidien.

 

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