Agathon Rwasa, leader des FNL, s’est envolé ce dimanche pour l’Afrique du Sud où il participe à San City, les 9 et 10 juin, à une réunion du Directoire politique, élargie aux envoyés spéciaux de l’ONU, de l’Union européenne et de l’Union africaine.

La communauté internationale planche encore sur le sur l’état du processus de paix burundais. Pour prouver sa détermination à rallier le camp de la paix, le chef des FNL a personnellement lu, à l’arrivée de la délégation burundaise en Afrique du Sud, un communiqué commun des deux parties en conflit, pour appeler la communauté internationale à continuer de parrainer la facilitation des accords de paix.

« Nous ne pouvons plus faire marche arrière, nous sommes ensemble pour aller de l’avant, c’est un signal fort que nous envoyons à la communauté internationale  », a déclaré Evariste Ndayishimiye, représentant du gouvernement du Burundi. Mais le grand absent de ce nouveau rendez-vous est, curieusement, le président burundais Pierre Nkurunziza. Au lieu de prolonger sa visite en Afrique du Sud et attendre le leader rebelle Agathon Rwasa, il s’est plutôt éclipsé pour regagner son pays. Mais de leur part, les FNL avaient rédigé une lettre destinée au directoire.

Pour expliquer les préalables pour désarmer et démobiliser ses troupes avant leur réintégration au sein des corps de polices et de l’armée : l’immunité des troupes, et la reconnaissance officielle de l’organisation par le gouvernement.