DEVELOPPEMENT EN AFRIQUE

L’Afrique ne m ?rite pas d’ ?tre pauvre, dixit le pr ?sident burundais.

jeudi 5 juin 2008,par Jean Bosco Nzosaba

Le président burundais Pierre Nkurunziza, qui prend part dans la ville sud- africaine du Cap, au 18ème Forum économique mondial sur l’Afrique, a eu l’occasion d’exprimer son point de vue sur la pauvreté qui mine l’Afrique. Comme le rapporte l’agence chinoise xinhuanet (en ligne), Pierre Nkurunziza insiste sur le fait que l’Afrique est un continent riche qui n’a pas le droit d’être pauvre. Procédant à l’ouverture de ce forum, Klaus Schwab, fondateur et président exécutif du Forum économique mondial, a souligné que l’Afrique avait besoin de partenariat. "Capitaliser sur les opportunités". Tel est le thème de ce forum.

Et la quasi-totalité des chefs d’Etats africains qui y prennent part ont épousé l’idée du président burundais. Selon le Ghanéen Kufuor, l’Afrique représente d’énormes opportunités et avec le temps et une bonne coordination, les africains peuvent former un bloc puissant. Elle a enregistré une croissance économique annuelle de plus de 5 % pendant quatre années consécutives.

En 2008, le taux de croissance de l’Afrique subsaharienne devrait atteindre 6,2%. Mais le continent est confronté à de nombreux défis : « l’instabilité est le risque qui a l’influence la plus négative sur l’Afrique, mais il faut aussi compter avec l’insécurité alimentaire, l’instabilité politique, les chocs économiques à l’étranger et le changement climatique  », explique le président sud-africain Thabo Mbeki. Plus de 800 décideurs, experts et chefs d’entreprise de 50 pays participent à ce forum qui se boucle le 6 juin.

L’Afrique du Sud a longtemps été le plus important investisseur en Afrique, profitant de sa supériorité économique et de sa situation géographique privilégiée. Elle a investi dans plus de 100 projets dans 21 pays africains. L’Afrique du Sud a plus que doublé ses investissements, qui sont passés de 789 millions à 1,8 milliard de dollars en quatre ans et ses retours sur investissements, de 30% en moyenne, ont été meilleurs que ceux des pays occidentaux développés.

 

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