A l’échelle planétaire, la semaine du 2 au 8 juin est consacrée aux actions de dénonciation de la violence armée. Pour ne pas être en reste dans un pays où plusieurs centaines d’armes légères et de petits calibres pullulent au sein de la population civile et font des ravages, les organisations de la société civile s’activent au Burundi pour stigmatiser les méfaits de ces engins de mort.

C’est ainsi que de nombreuses associations locales et internationales telles que l’International action on small arms (Iansa), la Bonne génération du Burundi, l’Acc, l’Alp et la ligue Iteka, ont organisé une conférence de presse sur ce phénomène de prolifération d’engins mortifères et nerf de la violence. Selon Mme Hanna Sécher représentant l’ong Iansa, il est impératif d’appeler les autorités à s’investir dans la création d’un traité international sur le commerce des armes (Tca). Un engagement international qui serait doublement contraignant et efficace, mitonné sous les auspices onusiens.

« Ces déclarations que nous faisons au Burundi ne sont pas des actions isolées, mais elles s’inscrivent dans une série d’efforts qui se déploient partout dans le monde pour appuyer la mise en place de cet instrument de régulation du commerce des armes  », a-t-elle ajouté. Reste qu’au cours de la semaine, il sera organisé une série d’activités, en l’occurrence des réunions avec les parlementaires burundais, les membres du gouvernement, les fonctionnaires des Nations –Unies et la société civile.