POLITIQUE

Faut-il red ?finir les institutions de la r ?publique ?

mercredi 4 juin 2008,par Jean Bosco Nzosaba

Sur invitation de la Maison de la Presse du Burundi, l’ancien président de la république Sylvestre Ntibantunganya a animé une conférence publique sur les forces et les faiblesses de la constitution du Burundi. « A deux années des élections de 2010, il est nécessaire d’évaluer l’acceptation, la mise en place et l’efficacité des institutions de la république dans leur conception, leur organisation et leur fonctionnement, par rapport à l’objectif fondamental d’unir, de rassurer et de réconcilier tous les Burundais…notamment en s’attelant à guérir les divisions du passé, améliorer la qualité de la vie de tous les Burundais et à garantir à tous a possibilité de vivre au Burundi à l’abri de la peur, de la discrimination, de la maladie et de la faim  » a déclaré l’honorable Sylvestre Ntibantunganya.

Il affirme par ailleurs que les institutions qui font l’Etat burundais paraissent, sous certains aspects et aux yeux de certains acteurs politiques, non adaptés aux réalités nationales. Elles connaissent des incohérences et des disfonctionnements. Ainsi, la grande faiblesse de la constitution, et les institution qu’elle génère,est le manque de définition claire du régime politique.

Car il est difficile de savoir s’il s’agit d’un régime parlementaire ou présidentiel. Elu par le parlement réuni en congrès, le président de la république ne peut pas le dissoudre. Et ses décisions dans la gestion de l’Etat doivent être approuvées par le même parlement, en particulier le sénat. De nombreux autres dysfonctionnements s’observent notamment au niveau des rapports entre l’Exécutif et le Législatif et l’indépendance du pouvoir judiciaire n’est pas encore effective.

 

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