L’Observatoire de l’Action Gouvernementale (OAG) a organisé, les 29 et 30 mai dernier, des séances de formation des femmes et hommes leaders des associations locales en planification, gestion et suivi-évaluation des programmes de réduction de la pauvreté dans la commune Songa de la province de Bururi (sud du Burundi). L’objectif ultime de cette formation était de les à améliorer leurs capacités dans la planification, la gestion et le suivi-évaluation des projets qui s’inscrivent dans le cadre de la réduction de la pauvreté.

Car, comme l’ont prouvé les différentes études sur l’impact des projets de développement, en l’occurrence celle et portant sur « l’Analyse des politiques et programmes de réduction de la pauvreté au Burundi  » (commandée par l’OAG), l’implication des populations bénéficiaires est impérative pour que le développement soit effectif dans le pays. Avec l’appui des partenaires comme la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, le gouvernement burundais a, en effet, déjà initié de nombreux programmes de lutte contre la pauvreté, mais on n’en voit pas encore, les effets car le pays est plus pauvre qu’il ne l’était en 1992. « Nous pensons que l’échec de toutes ces différentes politiques est dû au fait que la population bénéficiaire n’a pas été suffisamment associée dès la conception jusqu’à l’évaluation, en passant par l’exécution des projets en question.

C’est ainsi que l’Observatoire de l’Action Gouvernementale a préparé un petit guide en Kirundi (langue nationale) pour éclairer le leadership des associations de développement afin qu’elles puissent s’impliquer effectivement dans la conception, la réalisation et le suivi-évaluation des projets de développement, en ayant véritablement à cœur les besoins des communautés locales  », a déclaré Déo Nzunogera (Chargé des Programmes à l’OAG), dans son discours d’ouverture de ces travaux img70|left>.