DES FEMMES SANS DROIT A LA SUCCESSIONS

Controverse autour du droit ? la succession.

mercredi 28 mai 2008,par Jean Bosco Nzosaba

Politiquement, rien ne semble encore bouger du côté du projet de loi sur le droit pour la femme/fille burundaise à l’héritage. Mais cette question fait, toujours, couler encre et salive. Car selon une certaine opinion, la réglementation du régime successoral au Burundi pourrait réduire sensiblement les nombreux litiges qui sont inhérents au flou qui caractérise le volet héritage, que ce soit dans le domaine foncier ou celui des autres biens.

Au niveau de la société civile, u ne véritable campagne de plaidoyer pour le droit de la femme/fille burundaise à la succession est donc en cours. C’est aussi dans ce cadre que la ligue des Droits de l’Homme Iteka a dernièrement organisé un atelier sur la promotion des droits de la femme à Gitega. Parmi les participants à cet atelier figuraient les représentants des organisations de la société civile, de l’appareil judiciaire, des élus locaux, des défenseurs des droits de l’homme et des autres responsables politiques.

Ils se sont accordés sur la nécessité, pour les femmes/filles de jouir des droits d’hériter les biens de leurs parents au même titre que leurs frères. Mais la promulgation de cette loi devrait être assortie de quelques préalables, en l’occurrence une large sensibilisation des populations afin qu’elles aient une même vision sur le fondement de cette loi successorale. Et dans l’absolu, même la loi fondamentale ou les autres conventions internationales des droits de l’homme auxquelles le pays a souscrit prévoit le principe d’égalité entre l’homme et la femme.

 

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