PLAIDOYER CONTRE LA TORTURE

Droits de l’homme : haro la torture.

mardi 27 mai 2008,par Jean Bosco Nzosaba

« Usez plutôt du tact professionnel pour découvrir la vérité  », recommande aux policiers et autres agents du Service National de Renseignement, Pierre Claver Nahimana, président de l’association burundaise pour la protection des droits de l’homme et des personnes détenues (APRODH). C’était au bout d’une formation sur l’éradication de la pratique de torture.

La formation a été organisée par cette association des droits humains, avec l’appui de l’International bridges to justice (IBJ). L’idée qui sous-tendait cet atelier était de bannir à jamais la torture dans les lieux de détention afin de privilégier plutôt le génie professionnel du policier dans sa démarche pour déceler la vérité. La formation était destinée à certains policiers, magistrats et avocats, ainsi que les représentants des organisations de la société civile.

Aux activistes de la société civile, le président de l’APRODH demande de redoubler d’ardeur pour dénoncer systématiquement tous les actes de tortures et autres traitements inhumains et dégradants infligés aux détenus. Pour ce qui est du corps judiciaire, que ce soit le parquet ou la magistrature assise, ils sont invités à « sanctionner vigoureusement les auteurs de la torture et autres traitements cruels  » , indépendamment de leur rang. Et s’il y a, malgré tout, les victimes de cette barbarie, les avocats ont été invités à les défendre jusqu’à la dernière énergie.

 

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