Privé de son Falcon 50 dont les conditions de vente restent toujours controversées, le président burundais s’est envolé, le 26 mai dernier, pour la Libye. Dans le souci de renforcer les relations d’amitié et de coopération entre les deux pays, comme l’indiquait un communiqué de presse émanant de la présidence de la république du Burundi. Mais cette visite présidentielle avait ceci de particulier que le président burundais voyageait à bord d’un jet libyen.

En mars dernier, le président burundais s’était entretenu avec le Libyen Mouammar Kadhafi à Kampala, en marge des cérémonies d’inauguration officielle d’une mosquée dénommée « Kadhafi National Mosque  ». A cette même occasion, les Chefs d’Etat Burundais, Ougandais, Kenyan, Rwandais, somalien et le Guide de la Jamahiriya, s’étaient réunis en mini sommet, pour échanger sur un grand projet d’un pipeline qui pourrait desservir tous ces pays en carburant, afin de contribuer à la réduction du prix de ce produit stratégique.

En visitant la Libye, le président burundais répond à une invitation officielle de son homologue libyen. Au cours de cette visite de trois jours, il sera accompagné par les ministres des Relations extérieures, de la Défense nationale et des Anciens combattants, du Commerce et de l’Industrie et celui en charge des Mines.