SECURITE

S ?curit ? : un compromis sur l’arr ?t des hostilit ?s.

lundi 26 mai 2008,par Jean Bosco Nzosaba

Les comptes de la guerre civile devraient être enfin soldés au Burundi. Après quelques jours d’intenses négociations à l’hôtel San Safari Club de Bujumbura, le gouvernement et la rébellion des FNL (dernier mouvement rebelle encore actif) se sont accordés, sur une décision de suspendre unilatéralement les hostilités.

Signée au courant de la matinée du 26 mai, leur déclaration conjointe stipule un arrêt sans condition des combats. Il devrait prendre effet le jour même à 13H30 GMT. « Nous, le Palipehutu-FNL (branche politique de la rébellion) et le gouvernement du Burundi, siégeant au sein du directoire politique, déclarons en date du 26 mai 2008, la cessation immédiate des hostilités  », indique le document. « La signification de cette déclaration pour le gouvernement du Burundi et le Palipehutu-FNL est que la guerre s’arrête enfin et que tous les Burundais profitent d’une paix durable et de la stabilité  », poursuit le texte.

La médiation sud-africaine dans le conflit burundais garantit par ailleurs l’application immédiate de cet engagement. « C’est la première fois qu’on signe une telle déclaration de cessation des hostilités. Pour le Palipehutu-FNL, cela signifie que la guerre s’arrête pour toujours  », a explicité, via les médias locaux, Pasteur Habimana, porte-parole de la rébellion. Témoin de ce nouvel engagement, la communauté internationale promet, quant à elle, de ravitailler les combattants de ce mouvement pour les empêcher d’aller rançonner la population. Agathon Rwasa, leader de cette rébellion, promet de rentrer au Burundi le 4 juin prochain.

 

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