SECURITE

FRODEBU : D ?cryptage de la situation sociopolitique et s ?curitaire.

jeudi 22 mai 2008,par Jean Bosco Nzosaba

Le 20 mai dernier, le Comité Exécutif du Parti FRODEBU s’est réuni pour plancher une fois de plus sur la situation politique, sécuritaire et sociale qui prévaut aujourd’hui au Burundi.

Comme l’explique sa déclaration circonstanciée, publiée à la fin de la réunion, la situation est inquiétante à plus d’un titre : Sur le plan politique, le Comité remarque une persistance des faits graves qui mettent en danger réel l’unité et l’intégrité sociales de la Nation : Dysfonctionnement des institutions, en particulier le Parlement, incompétence avérée de l’autorité du pays à remettre l’Assemblée Nationale sur le pas, tendance manifeste du pouvoir en place à violer les acquis des Accords d’Arusha (quorum des 2/3 exigible à l’Assemblée nationale pour se réunir et pour voter, ainsi que la parité ethnique au sein des Forces de défense et de sécurité), refus aux Partis politiques autres que le Parti au pouvoir de fonctionner normalement en interdisant leurs réunions, etc.

Le chapitre sécuritaire se résume par des assassinats, des arrestations arbitraires, des emprisonnements et des jugements abusifs ou sommaires, à l’endroit des représentants légaux et des militants des Partis rivaux. Sous divers prétextes fallacieux, notamment l’appartenance au Palipehutu-FNL ou les prétendues insultes au Chef de l’Etat. Le parti FRODEBU se dit aussi atterré par la reprise et l’intensification de la guerre meurtrière entre l’armée et les combattants du Palipehutu-FNL dans beaucoup de communes du pays, alors même que les deux parties en conflit poursuivent les négociations à Bujumbura.

 

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