Magistrats, personnel du service pénitencier, policiers, avocats et autres acteurs de la société civile, ressassent depuis ce 19 mai, le B.A-BA de la justice des mineurs. C’est dans le cadre d’une formation de trois jours, organisée par le ministère burundais de la Justice. Cette formation s’organise aussi avec l’appui de l’agence onusienne de l’enfance (Unicef) et de l’organisation internationale « Terres des Hommes  ».

Selon André Ciza, chef de cabinet au ministère burundais de la Justice, l’objectif de la formation est de contribuer à une meilleure compréhension des lois nationales et des principaux instruments internationaux relatifs à la justice juvénile.

Tout particulièrement les articles 37 et 40 de la convention relative aux droits de l’enfant. Ainsi, il s’agit de sensibiliser les participants sur les problèmes majeurs qu’engendrent la privation de la liberté des mineurs à tous les stades de la procédure pénale, en l’occurrence la garde à vue, la détention provisoire, la détention préventive, l’exécution de peine dans les délais (surtout pour les nombreux mineurs dont on pourrait éviter l’incarcération dès le premier jour).

Les participants explorent ensemble les mesures alternatives à l’enfermement et d’autres éléments de la justice des mineurs existant dans d’autres législations et identifient ceux qui pourraient être intégrés dans le cadre du code pénal en procédure de réforme.