SECURITE

Processus de paix : le FNL et le gouvernement se montrent optimistes.

mardi 20 mai 2008,par Jean Bosco Nzosaba

Délégués rebelles et officiels burundais ont repris leurs négociations dans le cadre du Mécanisme Conjoint de Vérification et de Suivi de l’application des accords déjà signés. Au même moment, les affrontements se poursuivent, sur terrain, notamment dans la province de Bujumbura rural. Le dialogue a repris mais la guerre fait toujours des morts et des déplacés. C’est ainsi que la population n’a qu’un vœu : celui de voir les deux parties s’accorder sur une idée de cessation immédiate des hostilités.

Selon le général Godefroid Niyombare, chef d’Etat-major général adjoint et représentant du gouvernement dans le cadre du MCVS, les deux parties ont encore besoin d’un peu de temps pour s’accorder sur le cessez-le-feu. « Nous ne sommes qu’au deuxième jour de dialogue, mais l’important est que chacune des deux parties est disposée à conclure une paix globale et définitive ; soyons donc patients et nous aboutirons à un bon compromis  », fait remarquer le général Niyombare. Même impression de l’autre côté du FNL.

Selon Pasteur Habimana, chef de la délégation rebelle et porte-parole du mouvement, le cessez-le-feu est imminent, mais il y a des préalables. « Nous sommes disposés pour la paix, mais elle ne se décrète pas en un jour : il faut d’abord que l’armée puisse caserner ses troupes et que le FNL puisse trouver où mettre ses combattants qui sont sur terrain ; et puis il y a des questions politiques qui restent posées car les leaders du FNL ont besoin des postes politiques  », rappelle le porte-parole et conseiller principal d’Agathon Rwasa.

 

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