SECURITE

Inqui ?tude de la population face au discours va-t-en-guerre.

vendredi 16 mai 2008,par Jean Bosco Nzosaba

Les délégués du FNL sont finalement attendus à Bujumbura ce 16 mai en début d’après-midi. Mais au même moment, l’armée et la police ont conjointement annoncé, le 15 mai dernier, que la chasse aux combattants FNL doit s’intensifier, tant et si bien que même la population sera mise à contribution pour faciliter leur traque.

« Nous avons beaucoup d’informations qui signalent l’existence de poches de rebelles dans plusieurs coins du pays, ils se seraient déjà infiltrés parmi la population, pour les anéantir nous demandons que quiconque aurait des informations sur leur emplacement de nous les donner aux prix d’un million de francs burundais  » a déclaré le général Fabien Ndayishimiye, directeur général de la Police.

Mais cela n’empêche pas Agathon Rwasa, leader des FNL, de dépêcher ses hommes à Bujumbura pour reprendre les travaux du Mécanisme Conjoint de Vérification et de Suivi de la mise en application de l’accord de cessez-le-feu. « Nous n’avons pas de groupuscules de rebelles infiltrés parmi le reste de la population : nous avons des combattants armés qui défendent une cause, et le gouvernement qui ne veut pas la paix a déclaré une guerre absurde contre son peuple, arguant combattre les FNL, mais je dois vous dire que malgré tout, nous serons à Bujumbura le 16 mai en début d’après-midi  », explique Pasteur Habimana, porte-parole des FNL. Pour enfoncer le clou, le général Samuel Gahiro, chef d’Etat-major de l’armée burundaise confirme que ses militaires vont détruire toutes les positions de ce mouvement jusqu’à la reddition.

 

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