En dépit des multiples déclarations sur l’imminence de leur rentrée au pays, les délégués du FNL ne seraient pas fin prêts pour l’embarcation du 16 mai. Mais la médiation s’attelle à leur trouver des billets et autres papiers indispensables à leur voyage. Selon, Pasteur Habimana, porte-parole du mouvement, il y aurait comme une anguille sous roche. Au moment où ils s’apprêtent à rentrer pour reprendre les négociations, Bujumbura accentue le pilonnage de ses positions. Notamment en province de Bubanza. C’est ce qui fait que d’aucuns lui prédisent aujourd’hui un retour moins triomphal, dans des conditions plutôt précaires. Ces indices font penser à la partialité de la médiation. « Les problèmes sont posés au niveau du gouvernement, du mouvement Palipehutu-FNL et de la médiation…le mouvement Palipehutu-FNL a été contraint à venir à Bujumbura pour poursuivre le débat politique et les négociations, et le gouvernement est content de voir que le mouvement FNL ait accepté de venir à Bujumbura, visiblement, la médiation manifeste un penchant pour le gouvernement ; c’est ainsi que les deux parties risquent de négocier alors qu’elles ne sont pas dans la même position  », fait remarquer Frédéric Bamvuginyumvira, vice-président du parti FRODEBU.