SECURITE

Points de vue crois ?s des acteurs politiques sur le dernier ultimatum lanc ? au FNL.

mardi 6 mai 2008,par Jean Bosco Nzosaba

Les leaders burundais du mouvement rebelle FNL sont sommés de mettre un terme à leur exil tanzanien endéans dix jours. Les pays membres de l’Initiative régionale pour la paix au Burundi les ont acculés, dimanche dernier, à rentrer au Burundi, au lieu de multiplier les caprices en tenant, dur comme fer, à une autre immunité provisoire. Le compte à rebours est déjà en cours.

Et le deadline est fixé au 15 mai. Mais en montant le ton contre cette dernière rébellion, la Tanzanie (présidence de l’Union Africaine et pays d’asile des chefs rebelles burundais) et l’Ouganda (présidence de l’initiative régionale pour la paix au Burundi), risquent d’avoir mis le pied dans le plat. Selon certains acteurs politiques les plus en vue à Bujumbura, ils auraient dû privilégier le dialogue.

« Je dois dire que cet ultimatum ne devrait pas accélérer le retour à la paix, car il avait déjà été lancé à cette rébellion, sans succès et puis ça m’étonnerait que la Tanzanie arrive réellement à chasser Agathon Rwasa et ses lieutenants que son pays héberge depuis des lustres  », explique Aloys Rubuka, président du parti UPRONA. Son collègue du FRODEBU lui emboîte le pas : « C’est inutile de recourir à la violence car au lieu de favoriser la paix dans le pays, cela risque de pousser les FNL à accentuer les attaques pour faire entendre leur voix  », renchérit le président de ce parti, l’honorable Léonce Ngendakumana.

 

Copright © Observatoire de l'Action Gouvernementale (OAG)