De l’attaque à la bombe aux assassinats ciblés pour restaurer le climat de terreur et de tension dans la ville de Bujumbura, il n’y avait qu’un pas. Une semaine après le déclanchement des hostilités sur la ville de Bujumbura et ses environs, le mouvement rebelle FNL a, en effet, franchi ce pas. Le matin du 25 avril, un des ses éléments a, en effet, introduit une grenade dégoupillée dans une camionnette « pick-up  » appartenant à une dame, chargée de l’Administration et des Finances à la Poste. Son mari qui était assis à côté d’elle a été tué sur le coup, tandis que son enfant a été grièvement blessé. Le meurtrier qui tentait de prendre fuite après le forfait a été arrêté sur-le-champ. Il se réclame du mouvement FNL-Palipehutu et affirme avoir exécuté l’ordre de ses chefs. Il est toujours sous interrogatoire au niveau de la Police. La population urbaine est terriblement effrayée par cette nouvelle forme de criminalité.

d/jbn.