Au lendemain de l’attaque à requête, lancée à l’aveuglette, le 22 avril, par le mouvement FNL dans plusieurs endroit de la ville de Bujumbura, d’intenses combats à l’arme lourd sont annoncés, cette fois, dans les marais de la Rukoko (une vingtaine de kilomètres au nord de Bujumbura) où rebelles et militaires de l’armée gouvernementale s’affrontent avec acharnement.

Selon le lieutenant- colonel Adolphe Manirakiza, porte-parole de la Force de Défense Nationale (FDN), l’armée est allée déloger les rebelles des Forces nationales de libération (FNL).

Le bilan provisoire de ces affrontements est officiellement, de trois combattants tués et au autre capturé. Aucune perte n’est enregistrée du côté de l’armée gouvernemental. Le 23 avril dernier, le gouvernement burundais avait énergiquement condamné le tir, la veille, d’un obus de mortier attribué aux rebelles des FNL.

Il avait endommagé la nonciature apostolique à Bujumbura. Depuis, les affrontements se sont poursuivis entre soldats et rebelles à Bujumbura et ses environs. En moins d’une semaine, au moins 36 personnes ont déjà été tuées, depuis la reprise des hostilités.

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