UE

L’Union Europ ?enne d ?plore la reprise de la guerre.

jeudi 24 avril 2008,par Jean Bosco Nzosaba

L’Union Européenne se dit consternée, après l’annonce de l’escalade de violences à Bujumbura et dans les provinces de Bubanza, Cibitoke, Bujumbura rural et Kayanza. Elle demande avec insistance que l’ensemble des parties, et en premier lieu le Palipehutu-FNL, cesse immédiatement les hostilités, qui mettent en danger la population civile et le processus de paix dans son ensemble. Elle appelle instamment à la reprise du dialogue, seul moyen d’avancer vers la réconciliation et la paix. La pacification totale du pays est en effet une attente fondamentale du peuple burundais. A cet égard, le Palipehutu-FNL devrait plutôt reprendre au plus vite les travaux du mécanisme conjoint de vérification et de suivi de l’accord de cessez-le-feu du 7 septembre 2006. L’Union européenne réaffirme son soutien à la facilitation sud-africaine et à l’initiative régionale pour la paix au Burundi. Elle se dit toujours déterminée, au sein du directoire politique, à jouer un rôle actif afin d’enlever les obstacles pour la mise en œuvre du plan d’action qui a été adopté au Cap (22-23 février 2008) et à soutenir tous les efforts en vue de relancer les négociations et de consolider la paix au Burundi. La Turquie, la Croatie* et l’ancienne République yougoslave de Macédoine*, pays candidats, l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro et la Serbie, pays du processus de stabilisation et d’association et candidats potentiels, l’Islande, le Liechtenstein et la Norvège, pays de l’AELE membres de l’Espace économique européen, ainsi que l’Ukraine, la République de Moldavie, l’Arménie, l’Azerbaïdjan et la Géorgie se rallient à la présente déclaration.

d/jbn.

 

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