La réunion des quatre chefs d’états-majors des armées des pays de la Tripartite Plus (Rwanda, RDC, Ouganda et Burundi) s’est bouclée le 22 avril dernier à Bujumbura. Par un engagement solennel de toutes les parties en vue d’un seul impératif régional : une prise de conscience d’une sécurité collective dans le cadre de toute la sous région. Dans son discours de clôture de leur atelier, le lieutenant général Germain Niyoyankana, ministre burundais de la Défense nationale et des Anciens combattants, a déploré le fait que la rencontre ait coïncidé avec la reprise des attaques du Palipehutu-FNL sur la capitale Bujumbura, ses alentours et dans plusieurs autres coins du pays.

Mais il en a profité pour interpeller cette rébellion, afin de saisir la main tendue par le gouvernement et de rallier la table des négociations pour la mise en application des accords déjà signés entre les deux parties. Cependant, pour le ministre Germain Niyoyankana, ces attaques que d’aucuns qualifient de « meurtrières  », constituent une « arrogance envers la communauté internationale et un affront aux initiatives des pays de la sous région  ». Reste que la grande conclusion de cette rencontre est que les participants ont mis sur pied « les jalons d’une stratégie efficace  » pour garantir une paix durable dans la sous région.

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