Après deux jours de relative accalmie dans la ville de Bujumbura, le mouvement FNL intensifie encore ses attaques à la bombe. Une dizaine d’obus version Katioucha ont été, en effet, largués sur plusieurs endroits de la capitale burundaise, durant la nuit du 22 avril 08. Et l’un d’entre eux est tombé sur le bâtiment de la Nonciature apostolique (représentation du Saint Siège au Burundi), pendant que d’autres engins de mort explosaient simultanément dans les autres endroits de la ville, en l’occurrence le campus universitaire de Kiriri ou encore le quartier Jabe.

« Ces explosion n’ont fait aucun dégât humain, mais les maisons ont été abîmées par endroits, notamment au niveau du campus Kiriri ou du bâtiment du Nonce apostolique  », explique le colonel Adolphe Manirakiza, porte-parole de la FDN.

La reprise de ces attaques terroristes a suscité beaucoup de réactions d’indignations que ce soit dans les milieux diplomatiques ou des autres acteurs politiques burundais. Selon l’ancien président Pierre Buyoya, ce que fait le FNL n’a rien de moins que du pur terrorisme que le monde entier doit condamner sans réserve. « En tuant aveuglément des femmes, des enfants et de nombreuses autres personnes innocentes, le FNL est entrain de perpétrer crimes contre l’humanité et ses leaders en répondront tôt ou tard  », explique-t-il.

d/jbn.