Le secret n’est plus que de polichinelle. Les attaques simultanément lancées sur la ville de Bujumbura et dans plusieurs coins du pays (Bubanza, Cibitoke, Bujumbura rural et Kayanza) porte bien la signature du mouvement rebelle FNL-Palipehutu. Dans une déclaration publiée le 21 avril dernier, Pasteur Habimana, porte-parole de ce mouvement, revendique officiellement ces attaques.

« La guerre est déjà ouverte entre le gouvernement burundais et les combattants du Palipehutu-FNL et d’aucuns se demandent comment l’on pourrait mettre fin à cette crise car ces derniers jours nous recevons beaucoup d’appels pour nous demander de retirer nos troupes des portes de la capitale, Bujumbura, mais je dois vous assurer que nos combattants ne reculeront pas tant que l’armée burundaise n’aura pas retiré ses combattants qui ont profité de notre repli pour occuper nos positions  », explique-t-il.

Pour rentrer dans les rangs, ce mouvement demande le retour de ses troupes dans leurs casernes, le ravitaillement de ses combattants, la relance immédiate des négociations, l’élargissement de l’Initiative pour la Paix au Burundi à tous les onze états membres de la Communauté des Etats d’Afrique Centrale CEAC).

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