DROITS DE L’HOMME

C’est le droit ? la libert ? d’expression qui a ?t ? ?corn ?, dixit Alexis Sinduhije.

lundi 14 avril 2008,par Jean Bosco Nzosaba

Le parterre de journalistes burundais qui participaient, le 12 avril dernier, à une conférence de presse organisée par Alexis Sinduhije, président du Mouvement pour la Sécurité et la Démocratie (MSD), n’aura pas eu droit au mot de la fin.

La police a, en effet, fait irruption dans la salle pour empêcher le président de ce mouvement politique (en attente d’agrément pour fonctionner comme un parti politique) de poursuivre sa conférence. « C’est pourtant un droit reconnu pour tout citoyen d’exprimer librement son opinion sans devoir demander la permission à qui que ce soit  », s’indigne l’ex-journaliste qui vient d’embrasser la carrière politique. Mais Evrard Giswaswa, le tout nouveau maire de la ville de Bujumbura persiste et signe : il a dépêché les policiers pour interrompre la conférence d’Alexis Sinduhije car il n’avait pas demandé préalablement la permission. « Je reconnais que chaque citoyen a le droit d’exprimer librement son opinion mais une conférence de presse d’un homme politique est comme une manifestation politique, il faut donc avertir l’administration », explique le Maire de la ville de Bujumbura. Plusieurs autres organisations se sont indignées de cette immixtion de la police sur demande du Maire : selon Pancrace Cimpaye, le président du parti FRODEBU, aucune permission n’est généralement exigée pour un simple point de presse. Une impression que recoupe la réaction de Pierre Claver Mbonimpa, président de l’association des droits de l’homme APRODH.

d/jbn.

 

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