POLICE NATIONALE

Gros plan sur la Police Nationale du Burundi.

jeudi 10 avril 2008,par Jean Bosco Nzosaba

Du haut de ses deux ans d’existence et forte de près de 20.00O âmes, la Police Nationale du Burundi cherche encore les voies et moyens de remplir efficacement sa mission initiale de restaurer la confiance et la sécurité dans le pays.

Elle reconnaît que son capital-confiance vis-à-vis de la population s’érode à vue d’œil et que sa trajectoire reste constamment émaillée d’embûches et d’autres actes manqués. C’est ainsi que pour se faire aider à débrayer le terrain, elle a organisé, le 10 avril, une journée de réflexion sur « la Problématique de la Sécurité : Contribution des Différents Partenaires ».

Les participants à cette réunion ont notamment suivi trois exposés phare dont celui qui a été développé par Onesphore Nduwayo, Président de l’Observatoire de l’Action Gouvernementale (OAG), intitulé « Problématique de sécurité au Burundi : Menaces, Défis, opportunités et perspectives ». Onesphore Nduwayo a levé le voile sur les différentes facettes de la sécurité, allant de la sécurité nationale à la sécurité sociale ; en passant par la sécurité personnelle, économique, sanitaire, environnementale et politique.

Dans le contexte actuel du Burundi, chacun de ces aspects présente des indices notoires et inquiétants d’insécurité. C’est ainsi que la situation est plutôt inquiétante. Car comme l’explique le président de l’OAG, les entraves à la sécurité au Burundi se déclinent aussi en cinq facteurs, à savoir le cessez-le-feu inappliqué, l’échec du désarmement des civils et la fragilité du programme DDR, les dérapages de certains membres des corps de défense et de sécurité, la persistance de l’impunité et la précarité des conditions de vie (pauvreté, chômage…).

d/jbn.

 

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