EAC

Le Burundi face au protocole de la EAC.

mercredi 9 avril 2008,par Jean Bosco Nzosaba

Le Burundi aura-t-il les moyens de ses ambitions pour adopter le protocole du Marché Commun de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est ? Rien n’est moins sûr. Selon Vénérand Bakevyumusaya, vice-ministre en charge de l’Intégration Régionale et de la Communauté d’Afrique de l’Est, il ne serait pas réaliste pour le Burundi de penser que ce protocole sera adopté d’ici deux ans.

Cette question a en effet été abordée, le 8 avril dernier, lors d’un atelier d’information et de sensibilisation des partenaires nationaux sur le projet du protocole du marché commun des pays de la communauté de l’Est- Africaine. Vénérant Bakevyumusaya a indiqué que cette adoption est l’une des grandes étapes dans le processus d’intégration du Burundi et d’autres pays au sein de la communauté Est africaine.

Mais il convient de souligner que l’étape d’adoption du protocole du marché commun est soumise à quelques autres impératifs, en l’occurrence le degré du développement industriel des Etats membres, l’harmonisation et la stabilité des politiques macro économiques, la stabilité politique, le développement des industries complémentaires au sein des Etats membres et le partage des bénéfices de l’intégration.

Pour rappel, parmi les engagements pris par le Burundi pour entrer dans cette communauté, il était question d’accepter l’union douanière qui signifie la libre circulation des biens dans cette communauté, le marché commun, l’union monétaire ainsi que la fédération politique. Aujourd’hui, le Burundi est à la 2ème étape, celle du marché commun. Pour passer ce cap, le pays doit être assez compétitif sur le marché. Il est donc urgent procéder aux réformes économiques nécessaires pour donner des ailes aux opérateurs économiques.

d/jbn.

 

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