Personnel insuffisant, sous-payé, démotivé et parfois corrompu….service public qualitativement dilué et quantitativement faible, tel est, grosso modo, l’image que reflète l’univers de la Fonction Publique dans les pays en situation post conflit.

Le Burundi qui abrite, depuis le 8 avril, un atelier des ministres africains de la Fonction publique et de l’Administration publique sur la Reconstruction et le Développement des services publics africains, fait partie de ce groupe peu enviable de pays éprouvés par la guerre. Plus de 14 pays africains ayant cette communauté de destin y prennent part.

Selon le président burundais Pierre Nkurunziza, en raison de la longue crise qu’a connue le Burundi, l’efficacité du service public a été fortement réduite. Mais il estime aussi que l’échec des différentes politiques d’ajustement structurel y est pour quelque chose en Afrique : « A la suite de tous ces facteurs, les administrations publiques africaines ont dû réduire les effectifs de leur personnel et partant, la qualité des services qu’ils offraient aux bénéficiaires ; c’est ainsi que les participants à ce forum devraient penser à déterminer les limites de ces politiques d’ajustement structurel au regard de la nécessité de promouvoir la reconstruction et le développement en période post-conflit  », a déclaré le président burundais lors de l’ouverture de ce forum au quel participent aussi ses prédécesseurs Pierre Buyoya, Sylvestre Ntibantunganya et Domitien Ndayizeye.

d/jbn.