Grâce à l’appui de la Fondation pour le Renforcement des capacités en Afrique, le gouvernement burundais a organisé, le 4 avril, une réunion des bailleurs de fonds, sur l’appui à la bonne gouvernance. Procédant à l’ouverture de cette réunion, Apollinaire Butoyi, chef de cabinet à la 2ème vice-présidence, a rappelé que ce volet constitue un volet important pour le Cadre Stratégique de Croissance et de Lutte contre la Pauvreté (CSLP). Un programme que les partenaires économiques du Burundi ont promis de financer, lors d’une table ronde des bailleurs, organisée les 24 et 25 mai 2007. Aux yeux des partenaires du Burundi, la bonne gouvernance reste comme un impératif pour le Burundi, car elle a été mise en veilleuse tout au long de la crise que ce pays tente de traverser.

Au bout de cette mini table ronde, les représentants de la Belgique et de la Banque Mondiale, ont déploré le fait que le pays soit encore au stade de la mobilisation des fonds, alors que le programme d’appui à la Bonne Gouvernance était supposé avoir déjà démarré. « Nous ne sommes plus au stade de demande de fonds, mais nous voulons que chaque partenaire précise sa contribution au volet Renforcement des Capacités, pour qu’il y ait une bonne coordination  », devrait clarifier Tabu Abdallah Manirakiza, vice-ministre en charge de la Planification.

Tel qu’il a été présenté, ce programme, comporte la composante Formulation, Analyse et Pilotage de la politique de développement dont les besoins de financement s’élèvent à 2.264.900 dollars, la composante Appui à la gestion des finances publiques et à la reddition des comptes avec une requête de financement de 1.820.900 dollars, la composante Développement des approches participatives et Promotion de la société civile et du secteur privé pour 689.600 dollars et l’approche Développement des ressources humaines pour 3.092.600 dollars.

d/bnz.