DEMOBILISATION

Le ministre de la D ?fense a du mal ? convaincre.

vendredi 4 avril 2008,par Jean Bosco Nzosaba

Difficile pour Germain Niyoyankana, ministre burundais de la Défense et des Anciens Combattants, de faire entendre raison aux neuf cents militaires qui viennent d’écourter précocement leur carrière pour que le pays se plie aux exigences des Institutions de Bretton woods (Banque mondiale et Fonds Monétaire International).

Comme il le leur avait promis, le lieutenant général Germain Niyoyankana s’est rendu au centre de démobilisation de Gitega pour répondre à leurs multiples interrogations.

Comme ils le clamaient avant leur embarcation pour Gitega, les démobilisés exigent le paiement intégral de tout leur dû avant de regagner leurs villages respectifs. Pécule de démobilisation, cotisations à l’INSS, indemnités de licenciement et de préavis, etc.

Pour le ministre de la Défense, tout se fera progressivement comme pour les autres vagues de démobilisations, car l’armée en est à la cinquième vague. « Je dois dire que nous respectons le rythme qui nous a été imposé par nos bailleurs de fonds car ce sont eux qui donnent les frais de démobilisation ; sinon les démobilisés ont la latitude de poser les autres questions individuellement  », explique le lieutenant général Germain Niyoyankana. Mais les démobilisés se sont ravisés ce 4 avril et ont accepté de se faire enregistrer et de suivre les qui leur sont formations réservées .

D/J-Bosco Nzosaba.

 

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