ECONOMIE

La cote du Burundi vis- ?-vis de la Banque mondiale.

mardi 1er avril 2008,par Jean Bosco Nzosaba

Au regard de ses performances économiques, le Burundi traîne une note peu enviable de 3 sur 6. Lors des consultations conjointes avec tous les ministres burundais, les présidents des deux chambres du Parlement, le secteur privé et la société civile, Alassane Sow, Représentant Résidant de la Banque Mondiale à Bujumbura, a déclaré, le 29 avril dernier, que la performance du Burundi est satisfaisante, en tant que pays en situation post conflit.

C’est ainsi qu’il peut, par exemple, bénéficier des financements plus substantiels que le Mali (3.7) ou le Malawi (3.4). Mais ce délai de grâce, consécutif à sa situation spécifique, prendra fin en quatre ans. Des efforts doivent, donc, être déployés pour que le flux de financements puisse s’accroître. Car les allocations de la Banque Mondiale tiennent doublement compte des besoins du pays bénéficiaire et de l’efficacité des fonds déjà accordés.

Elle envisage accorder au Burundi, 250 millions de dollars, durant les trois prochaines années. Mais elle reconnaît que le talon d’Achille de l’économie burundaise reste la faiblesse de ses exportations. C’est ainsi qu’elle l’encourage à suivre l’exemple de son voisin, le Rwanda. Malgré ses faibles ressources, il exporte annuellement pour 140 millions de dollars, alors que la valeur annuelle des exportations du Burundi n’excède pas 60 millions de dollars.

D/J-Bosco Nzosaba.

 

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