Bujumbura le 28 mars 2008 (www.oag.bi)- Une frange de réfugiés burundais vivant en Tanzanie hésite de regagner leur pays, en dépit le sommation tanzanienne et des appels doublement lancés par le gouvernement burundais et les autres organismes onusiens.

Pour tenter encore de les rassurer, la Fédération luthérienne mondiale (FLM) en collaboration avec le Conseil national des églises du Burundi (CNEB) a, dans le cadre de son programme pour la paix au Burundi, organisé, les 26 et 27 mars, une descente dans le camp de Nduta. Leur cible privilégiée était essentiellement des réfugiés qui ont des problèmes de terre au Burundi, des leaders représentatifs, des leaders religieux, des représentants des associations de femmes et des jeunes, des enseignants et des Bashingantahe.

Il s’agissait de leur fournir des informations fiables, sur la situation sécuritaire et sociale au Burundi. En septembre dernier, les mêmes associations avaient permis aux responsables administratifs des provinces frontalières de Cankuzo et Ruyigi, d’aller expliquer l’évolution de la situation à ces mêmes réfugiés. Les inquiétudes sont toujours les mêmes : recrudescence de la violence et de l’insécurité dans le pays, difficultés liées à l’acquisition des propriétés foncières pour les réfugiés de longue durée, en l’occurrence ceux qui sont partis en 1972, etc.

D/J-Bosco Nzosaba.