Bujumbura le 26 mars 2008 (www.oag.bi) -Le Sénat burundais a planché, pour la 3ème fois, le 25 mars dernier, sur la liste d’une vingtaine de candidats, proposés pour aller prester au niveau des hautes sphères de la magistrature, en l’occurrence la Cour suprême.

Mais la chambre haute du parlement s’est refusée d’approuver leur nomination, arguant que le cursus et/ou la carrière professionnelle de certains candidats nécessitaient encore davantage de précisions. Leur sort devrait être définitivement fixé le 28 mars prochain, car les sénateurs se sont donné à rendez-vous à cette date pour réanaliser ces différents dossiers.

De l’avis de nombreux autres juristes, les différentes fonctions auxquelles ces candidats en question sont proposés nécessitent une longue expérience et une formation en droit. « Je dois vous dire qu’on ne va pas à la cour suprême pour y faire son stage, car c’est l’étape ultime de la carrière d’un magistrat, or parmi ces candidats, il y a en qui n’ont que deux ans de service, soit le temps normal d’un stage », explique Tharcisse Ntakiyica, avocat.

D/J-Bosco Nzosaba.