LE FNL ET LE GOUVERNEMENT BURUNDAIS A DAR ES-SALAAM.

N ?gociations de paix : la machine est de nouveau enray ?e.

mardi 18 mars 2008,par Jean Bosco Nzosaba

A peine reprises, les négociations de paix entre les délégués du mouvement rebelle FNL et ceux du gouvernement burundais, ont de nouveau buté sur un mur de malentendus. Le 16 mars dernier, les deux parties s’étaient pourtant bien accordées sur la question de sécurité des membres du mouvement rebelle qui devraient regagner Bujumbura pour reprendre les travaux du Mécanisme Conjoint de Vérification et de Suivi de la mise en application de l’accord signé l’année dernière.

Mais selon Pasteur Habimana, porte-parole du mouvement rebelle, le sempiternel point d’achoppement a été la question de l’immunité provisoire qui doit être préalablement accordée aux combattants FNL, avant que le leader de ce mouvement, Agathon Rwasa, ne rentre à Bujumbura vers le mois de mai. « Les négociations ont été suspendues le 17 mars et c’est toujours la partie gouvernementale qui est source de blocage car elle ne veut pas entendre parler de l’immunité des combattants FNL alors que c’est un préalable pour nous, mais nous posons aussi d’autres questions liées au paiement de la dette de 700.000$ contractée pour nourrir nos combattants et à une autre contribution financière qui permettrait de prendre en charge leurs soins de santé », fait remarquer Pasteur Habimana. Ce blocage risque de chambouler tout le calendrier. Car selon les prévisions initiales, les travaux du mécanisme conjoint de vérification et de suivi de l’application de l’accord devraient reprendre le 1er avril et Agathon Rwasa, chef du mouvement rebelle, était attendu à Bujumbura avant le 1er juillet prochain.

Les délégués du gouvernement considèrent que l’immunité revendiquée par ce mouvement doit être validée par l’assemblée nationale, mais les travaux de cette dernière sont paralysés depuis plus d’un mois.

D/J-Bosco Nzosaba.

 

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