Bujumbura le 11 mars 2008 (www.oag.bi) Alors qu’ils devraient tirer leur révérence au niveau de la Force de Défense Nationale du Burundi, plus de 700 militaires de la FDN ont dû remballer encore pour quelques jours, en attendant que la lumière soit faite sur les dossiers de ceux qui se disent irrégulièrement forcés à la retraite. Tout était en effet fin prêt, et les candidats au départ devraient se désengager le 10 mars dernier. Mais les autorités militaires ont enregistré une avalanche de réclamations des militaires identifiés, toutes catégories confondues, qui criaient à l’injustice dans l’établissement des listes de ceux qui devraient mettre un terme à leur carrière militaire. Officiellement, ce report de calendrier a été dû au simple problème technique. Mais dans des sources proches des intéressés indiquent bien que sur les 700 candidats à la démobilisation, 80 % sont de l’ethnie tutsie. Une autre inquiétude est liée au fait que certains candidats étaient proches de l’âge statutaire de la retraite. Les démobiliser anticipative ment serait donc dangereusement synonyme de leur priver de leur pension de retraite, alors qu’ils ont régulièrement payé leurs cotisations à l’INSS.

D/J-Bosco Nzosaba.