SECURITE

Le gouvernement rassure les parlementaires inquiets pour leur s ?curit ?.

mardi 4 mars 2008,par Jean Bosco Nzosaba

Bujumbura le 4 mars 2008 (www.oag.bi) Bujumbura abrite, du 3 au 4 mars, les travaux de la deuxième conférence des parlementaires de la région des Grands lacs. Au lendemain du véritable SOS collectivement lancé par 46 parlementaires burundais à l’endroit du Secrétaire Général des Nations Unies (via Youssef Mahmoud, son représentant spécial au Burundi) pour attirer l’attention sur la menace de lynchage qui pèse sur eux, le gouvernement tranquillise et souligne que la sécurité est plutôt au beau fixe dans le pays. Selon Hafsa Mossi, ministre burundaise de la Communication et porte-parole du gouvernement, « la question de sécurité concerne tous les Burundais et tous les étrangers vivant au Burundi sans discrimination aucune  », lance-t-elle, en écho à leur alerte. « Le gouvernement réfute les accusations de persécution, exécutions et arrestations arbitraires et affirme haut et fort qu’il n’a aucun plan d’élimination ou d’intimidation des opposants politiques...il n’existe aucune liste des personnes menacées de mort établie par les autorités  » rassure la ministre porte-parole du gouvernement. Elle rappelle en outre que tous les élus qui ont exprimé le besoin d’avoir une garde rapprochée en ont déjà bénéficié. Et pour ce qui est des cas de menaces ou persécutions mentionnées dans la lettre des 46 députés, le gouvernement dit ne pas comprendre pourquoi les personnes concernées n’ont pas encore intenté une action en justice contre le pouvoir. Il se dit, plutôt, engagé à ramener la sécurité dans tout le pays comme peut en témoigner déjà la mise en place des comités de sécurité à tous les niveaux de l’administration ou encore la redynamisation de la Commission technique de désarmement de la population civile.

D/J-Bosco Nzosaba.

 

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