SECURITE

Le oui mais du leader des FNL.

lundi 3 mars 2008,par Jean Bosco Nzosaba

Bujumbura le 3 mars 2008 (www.oag.bi)Bien que les affrontements entre rebelles FNL et militaires de l’armée gouvernementale s’intensifient, notamment dans la zone Gatumba de la commune Mutimbuzi (Bujumbura rural), ce dernier mouvement rebelle encore actif dans le pays reprend langue avec le gouvernement burundais. Lors de sa récente rencontre avec le médiateur Charles Nqakula, le 1er mars dernier, Agathon Rwasa, patron des FNL, a promis de rentrer au Burundi en mai prochain. La reprise des travaux du mécanisme conjoint de suivi de l’application de l’accord est annoncée pour le 1er avril, mais toutes les négociations devraient être bouclées avant la fin du mois de juillet prochain. Mais selon Pasteur Habimana, porte-parole des FNL, le mouvement pose encore quelques conditions, avant de rentrer définitivement dans les rangs. Tous les combattants du mouvement rebelle devront notamment être préalablement amnistiés pour tous les crimes pour lesquels ils pourraient être poursuivis dès leur rentrée au pays. La communauté internationale devra aussi payer la salée facture de 700.000 dollars correspondant aux dettes cumulées, contractées par l’état-major du mouvement pour entretenir ses combattants ces derniers dix-huit mois.

D/J-Bosco Nzosaba.

 

Copright © Observatoire de l'Action Gouvernementale (OAG)