Bujumbura le 2 février (www.oag.bi) Le président burundais Pierre Nkurunziza a réuni, le 27 février dernier, au chef-lieu de la commune Mugamba, les éléments des deux Corps de défense et de sécurité du ressort des provinces Bururi, Makamba et Rutana. Les échanges se sont polarisés sur le niveau de sécurité qui prévaut dans ce secteur. La sécurité a été perturbée ces derniers jours, et toutes les accusations sont portées sur le mouvement rebelle Palipehutu-FNL comme étant le principal élément perturbateur de la sécurité dans cette région du sud du pays. Mais il existe aussi une galaxie d’autres groupes de bandits armés ou de gangs de criminels aux mobiles inconnus. A l’instar des combattants avérés du FNL, leurs ravages sont aussi importants car ils pillent, tuent et violent à grande échelle. Selon le commandant de la 5ème région militaire et le commissaire régional de police, la sécurité est particulièrement perturbée sur la route Rumonge Bujumbura (RN3) où les présumés éléments du FNL multiplient les embuscades pour dépouiller et tuer les passagers. Reste que l’insécurité est quasi endémique dans le voisinage de Bujumbura rural, notamment dans les communes Rumonge, Burambi, Buyengero et une partie de Mugamba. Pour ce qui est des mystérieux combattants signalés sur le mont Rukambasi dans la commune de Vugizo, on envisage un déploiement massif des militaires et des policiers pour leur barrer la route. Dans tous les cas, la recette reste identique pour le président de la république : La redynamisation de la trilogie, forces de l’ordre/administration/population. Cette synergie doit s’articuler sur l’opération régulière de fouille perquisition, le renforcement des policiers sur les axes routiers et la redynamisation des rondes nocturnes.

D/J-Bosco Nzosaba.