Le conseil des ministres a analysé vendredi le 26 mai 2006 le budget général révisé de l’Etat pour l’exercice 2006 avec les changements importants qui sont intervenus depuis la promulgation du budget initial en vue d’aboutir à un budget général équilibré.

Parmi les changements qui ont motivé cette révision, le ministre des Finances a expliqué qu’il y avait la décision du président de la République d’octroyer une augmentation des salaires de 15% à tous les fonctionnaires de l’Etat à partir du 1er juillet 2006.

Les autres aspects sont en rapport avec l’intégration dans la loi budgétaire révisée de la subvention à 100% aux hôpitaux et aux centres de santé conséquemment à la décision de la gratuité des soins de santé pour les enfants de moins de 5 ans et pour les accouchements et césariennes.

La prise en compte de l’aide alimentaire en faveur des sinistrés par la famine dans le Nord et l’Est du pays a aussi exigé une réallocation du budget initial sur les fonds PPTE.

Il est à noter également que la révision a été motivée par le besoin d’intégration des appuis budgétaires promis lors de la dernière table ronde des partenaires du Burundi de février 2006 ainsi que le calendrier du processus de démobilisation des soldats et policiers.

Le Conseil a avalisé ce budget dont les ressources (dons compris) passent de 336,252 milliards de FBu dans la loi initiale à 357,933 dans la loi des Finances rectificative, soit une augmentation de 3,37% due essentiellement aux recettes sur dons courants qui passent de 72,791 à 108,334 milliards de FBu dans le budget général révisé exercice 2006.

JPK

Source : ABP