Bujumbura le 20 février 08 (www.oag.bi) Cela fait plus d’une année que le gouvernement burundais a, à la fois, adopté et mis en application un Cadre Stratégique de Croissance et de lutte contre la Pauvreté (Cslp). Ce programme multisectoriel qui conditionne la mise en branle du mécanisme d’allègement de la dette pour le Burundi doit donc être soumis à une évaluation participative, une année après sa mise en exécution. Mais son évaluation doit aussi impliquer le secteur privé, étant donné que exécution n’est pas le seul apanage du secteur public. Il s’agit plutôt d’une évaluation participative et inclusive, comme le fait remarquer Léon Nimbona, Secrétaire Permanent de Suivi des Réformes Economiques et Sociales à la 2ème vice-présidence de la république. C’était le 18 février dernier, à l’intention des gouverneurs et des conseillers économiques des provinces Gitega, Karuzi et Muramvya. Parlant du bilan estimatif du Cslp, Léon Nimbona estime qu’il doit être apprécié par les populations à la base qui, du reste, en sont aussi partie prenante. « Le document du Cslp est en effet le résultat des consultations communautaires menées par les représentants de toutes les couches de la population, c’est pourquoi l’évaluation doit être aussi l’œuvre de ces mêmes acteurs qui sont par ailleurs les bénéficiaires  », a-t-il expliqué.

D/J-Bosco Nzosaba.