Retrait ? et d ?mobilis ? : controverse autour du statut de l’un et l’autre.

mardi 19 février 2008,par Jean Bosco Nzosaba

Bujumbura le 19 février 08 (www.oag.bi) Rien n’est plus controversé que le statut ou les droits de l’ancien combattant au Burundi. Car, vu du côté des Forces de Défense Nationales, les militaires retraités constituent une armée de réserve, c’est ainsi que les officiers ont le droit de garder leurs attributs de travail, en l’occurrence les deux fusils, kalachnikov et pistolet. Mais en procédant au désarmement des anciens officiers de l’armée en retraite (Ngagara quartier II), la police nationale du Burundi avait une autre lecture du statut du militaire en retraite. Autant le combattant des mouvements rebelles remet son arme dès qu’il est déclaré démobilisé, autant le combattant de l’autre camp (militaire en l’occurrence) fait la même chose lorsqu’il est démobilisé. L’ambiguïté est donc encore totale. C’est ainsi que cette question a fait objet d’un débat, lors d’une réunion organisée le 16 février dernier, entre les responsables de la police et ceux de l’armée burundaise. L’armée burundaise considère toujours qu’un retraité est régi par un règlement spécial qui lui donne le droit de garder sa dotation individuelle.

D/J-Bosco Nzosaba

 

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