DESARMEMENT

D ?sarmement : la proc ?dure reste controvers ?e.

jeudi 14 février 2008,par Jean Bosco Nzosaba

La police nationale du Burundi poursuit ses descentes surprises dans les différentes communes urbaines de la mairie de Bujumbura pour ses opérations de fouille perquisition, dans le souci de retirer les armes détenues illégalement par les civils. De Kinama à Nyakabiga, en passant par Kamenge, Ngagara, Nyakabiga ou encore Buyenzi, tous les ménages sont passés au peigne fin. Les différents acteurs politiques saluent cette opération dont le mobile essentiel est la sécurité de la population, mais pour bien d’observateurs, la méthodologie reste controversée. Car la mission de désarmer les civils revient aussi à la Commission Nationale de Désarmement. C’est ainsi que la Police devrait collaborer avec cette structure pour éviter d’éventuels chevauchements. « La police devrait être considérée comme un instrument de travail de cette Commission », fait remarquer François Bizimana, porte-parole du parti CNDD. Au sujet du permis de port d’armes concédées aux officiers en retraite, certains analystes estiment que la loi y relative devrait être reconsidérée pour éviter la politique du deux poids deux mesures. « Le mieux serait que cette loi soit appliquée sur tout le monde y compris les retraités des différents groupes armés, mais à la longue, cette loi amènerait beaucoup de méfais que d’avantages, car après une dizaine d’années, le Burundi risque de faire face à une armée en retraite  », conclut François Bizimana.

D/J-Bosco Nzosaba.

 

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