Cap sur le quatri ?me symposium sur la s ?curit ? et les ?lections au Burundi

mercredi 11 septembre 2013,par Jean Bosco Nzosaba

Un quatrième symposium sur la sécurité et les élections s’est tenu ce mardi à Bujumbura en vue de permettre des discussions de la relation entre les représentants du gouvernement, des partis politiques, des acteurs non étatiques et des représentants des forces de sécurité qui peuvent accroître la confiance du public dans la capacité du gouvernement à mener des élections libres et équitables, en opérant de manière neutre et transparente. Organisé par l’Amicale burundaise de la communauté du Centre d’études stratégiques de l’Afrique (ABUCESA), en partenariat avec l’ambassade des Etats-Unis au Burundi, ce 4ème colloque a rassemblé les parlementaires, les représentants du gouvernement, des corps de défense et de sécurité, des confessions religieuses, des partis politiques, des associations féminines, de la société civile, des professionnels des médias, des associations de la jeunesse, ainsi qu’une délégation du CESA Washington et les membres de l’ABUCESA. L’ambassadeur des Etats-Unis au Burundi, Mme Dawn Liberi a félicité le gouvernement du Burundi pour la baisse de la violence politique depuis les élections de 2010. Elle espère qu’elles continueront à baisser à l’approche des élections de 2015. « Au cours du cycle électoral prochain, les Burundais ont à montrer les étapes importantes qu’ils ont prises pour consolider la paix et renforcer la gouvernance démocratique. Il est important que le processus électoral, de l’inscription des électeurs jusqu’à l’inauguration du nouveau gouvernement, se déroule dans une atmosphère de paix et de sécurité  », a souligné l’ambassadeur Liberi. Elle a appelé les partis politiques, les groupes des jeunes, les médias et les autres organisations civiles de respecter le consensus sur le code de conduite, et s’abstenir de prendre des mesures qui provoquent la violence. Elle espère que les participants au colloque vont veiller à ce que les prochaines élections soient libres et équitables aux yeux du peuple burundais et de la communauté internationale. « Je suis convaincue que le Burundi se prévaudra de cette occasion pour démontrer à l’EAC et au reste du continent qu’une élection post-conflits, avec la participation de l’opposition, peut être juste et sans violence  », a-t-elle ajouté. Elle a réaffirmé l’engagement du peuple américain à travailler avec le peuple burundais pour atteindre cet objectif. Elle a fait savoir que le Centre d’études stratégiques de l’Afrique (CESA) est une institution fondée en 1999 sous la direction du Congrès américain. Pour le général major Sylvestre Nimubona, représentant légal de l’ABUCESA, le peuple burundais doit être conscient que les élections est une étape de concrétisation d’un Etat démocratique et non une occasion de se voir en chien de faillance entre les membres de différents partis. « Nous restons pertinemment convaincus que si nous tous, Burundais, sommes inculqués d’un esprit patriotique et bannissons toute action mauvaise de division, de corruption et d’autres sortes de division, il n’est nul doute que notre pays arrivera à des élections libres apaisées et démocratiques, partant, à une bonne gouvernance et enfin à un Etat de droit  », a dit le général major. Il a évoqué les missions de l’ABUCESA, notamment celle de contribuer au renforcement d’un Etat de droit au Burundi par la culture démocratique, la consolidation de la paix, la réconciliation et le développement. C’est aussi de promouvoir et renforcer les relations civilo-militaires. L’ABUCESA vise aussi la promotion de la paix, la sécurité et la stabilité au niveau national, régional et international par des réflexions stratégiques et prospectives en coopération avec les autres amicales du CESA, de l’ambassade des Etats-Unis au Burundi et du siège du CESA. Ses objectifs sont d’instaurer la confiance au sein des leaders politiques, la population et les forces de défense et de sécurité nationales. L’amicale veut renforcer la gouvernance démocratique, économique et le respect des droits de la personne humaine, et mener des réflexions sur les stratégies de sécurité en vue d’éclairer les décideurs politiques.

 

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