DROITS DES ENFANTS

Parlement : d ?fense et illustration des droits des enfants vuln ?rables.

mercredi 13 février 2008,par Jean Bosco Nzosaba

La province Mwaro (centre ouest) vient d’abriter des consultations sur l’évaluation de la prise en charge des orphelins et autres enfants vulnérables (Oev). C’était le 12 février dernier. Doublements initiés par le parlement burundais en collaboration avec l’Association des parlementaires européens pour l’Afrique (Awepa), avec un appui de l’Unicef, ces débats incluent aussi l’opportunité de mise en place d’un Parlement des enfants. Ils s’inscrivent aussi dans la droite ligne de la déclaration du Cap en Afrique du Sud sur le renforcement de l’action parlementaire pour faire face à la crise des orphelins et autres enfants rendus vulnérables par le VIH/Sida. En effet, à l’horizon 2010, les statistiques indiquent que près de trente millions d’enfants de moins de quinze ans auront perdu au moins l’un des deux parents, sinon tous, à cause du VIH/sida. Bien plus, 15 à 25 % risquent de devenir orphelins dans une dizaine de pays de l’Afrique subsaharienne, dont, naturellement, le Burundi. Selon l’honorable Clotilde Caraziwe, la situation des Oev n’est pas fameuse car leur effectif augmente à vue d’œil. C’est ainsi que le gouvernement doit mettre en place un plan d’action en vue de leur venir en aide. Mais au-delà de cette assistance, les députés estiment qu’il est opportun de mettre sur pied un parlement des enfants. L’honorable Aloys Mugemancuro a indiqué que les fondements légaux du parlement des enfants figurent dans la convention relative aux droits de l’enfant. Ce parlement qui n’a pas de statut juridique devra travailler sous le parrainage du parlement national et sa mission sera d’influencer les décideurs.

D/J-Bosco Nzosaba.

 

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