Par le bais de son vice-président, Mme Gertrude Kazoviyo, l’Observatoire de l’Action Gouvernementale (OAG) demande au gouvernement burundais de tout faire pour ramener le calme dans le pays. Cette organisation déplore en particulier le comportement des ex combattants aujourd’hui démobilisés qui ont assiégé la radio publique africaine pour protester contre la diffusion des information faisant état des armes massivement distribuées aux démobilisés, par les éléments de la police présidentielle, afin de terroriser ou, au besoin, de tuer les opposants politiques. « L’OAG considère leur irruption dans la maison de la radio comme étant une attaque à cette radio, c’est donc un acte condamnable et l’OAG estime que si, d’aventure, ces démobilisés étaient lésés dans leurs droits, ils pourraient saisir la justice sans chercher à se rendre justice eux-mêmes », explique Gertrude Kazoviyo. Pierre Claver Mbonimpa, président de l’association des droits de l’homme APRODH, a la même considération : étant donné que ces démobilisés avaient déjà soumis la question aux autorités judiciaires, ils auraient dû s’abstenir d’assaillir la RPA.

D/J-Bosco Nzosaba.